Créer son entreprise requiert certaines redevances fiscales à honorer. De ce fait, il est important de prendre connaissance des impôts qu’il faut payer, surtout en tant qu’autoentrepreneur. Celles-ci sont exposées ici.
Plan de l'article
Les cotisations fiscales
L’autoentrepreneur est celui qui a créé sa propre entreprise. Dans la plupart des cas, il est considéré comme un micro-entrepreneur. Ainsi, il bénéficie d’une imposition selon le régime de microentreprise en relation avec l’activité exercée. Cette cotisation fiscale est principalement l’impôt sur le revenu qui se paye par versement libératoire ou par régime classique.
A lire en complément : Saisir les meilleures opportunités de franchise Elephant Bleu : conseils et astuces
Impôt sur le revenu selon un régime classique
L’impôt sur le revenu selon le régime classique est caractérisé par un abattement effectué sur le chiffre d’affaires de l’autoentrepreneur. Ainsi, cet abattement est de 71 % sur les revenus dans le cas d’une commercialisation de marchandises.
Si vous êtes un prestataire de services, cet abattement est de 50 % sur votre chiffre d’affaires. Dans le cas d’activités libérales, ce sera 34 % du chiffre d’affaires. Cela dit, notez que cette cotisation repose sur un barème d’imposition progressif.
Lire également : Les aides financières possibles pour créer votre entreprise
Import sur le revenu par versement libératoire
Dans le cas d’un versement libératoire, l’autoentrepreneur paye ses impôts par un versement global. Cela peut se faire mensuellement ou par trimestre. Pour cela, un taux de versement est calculé en fonction du chiffre d’affaires effectué. Notez que cela est avantageux pour un autoentrepreneur qui souhaite réaliser des économies d’un point de vue fiscal.
En dehors des cotisations fiscales, il existe d’autres frais impôts à payer par un autoentrepreneur. Ce sont les cotisations sociales.
Les cotisations financières des entreprises
Vous avez la cotisation foncière des entreprises. Cela s’applique à toutes les entreprises, et cela est obligatoire. Il faut dire que le taux de cette cotisation dépend de votre siège social en tant qu’autoentrepreneur ainsi que de sa valeur locative. Cependant, sachez que les microentreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur ou égal à 5000 euros ne payent pas ces cotisations.
L’autoentrepreneur doit aussi payer les taxes d’apprentissage dans le cadre du financement et de la planification des formations professionnelles. À cela, s’ajoute la taxe professionnelle.
Par ailleurs, il faut rappeler que l’autoentrepreneur jouit pendant un certain temps d’une franchise en base de la TVA. Toutefois, il sera soumis au régime de TVA, dès que son chiffre d’affaires dépasse le plafond requis pour en bénéficier. Cela dit, retenez que ces paiements d’impôts sont effectués en ligne ou par chèque.
Les impôts à payer par un autoentrepreneur sont les cotisations fiscales et sociales. Vous savez désormais ce qui vous attend si vous souhaitez créer votre entreprise sous ce statut.